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L’atterrissage de Philae : un moment historique !

14 novembre 2014

Investis dans la mission Rosetta, pour certains depuis l’origine, les scientifiques de l’Observatoire de Paris ont vécu intensément le 12 novembre 2014, jour de l’atterrissage de Philae sur la comète.

Au sein de l’Observatoire de Paris, ils sont une trentaine de scientifiques, ingénieurs, techniciens, administratifs à collaborer à la mission Rosetta. Le 12 novembre, c’est avec fébrilité qu’ils ont suivi la retransmission en direct l’atterrissage de Philae sur la comète.

Certains avaient été invités à vivre cet événement depuis l’ESOC à Darmstadt, le centre de contrôle des opérations de l’ESA.

Image de la séparation de Philae présentée à Darmstadt, au centre de contrôle des opérations de l’ESA.
Crédit : Antonella Barucci / Observatoire de Paris / LESIA

D’autres ont suivi à Paris les différentes étapes du largage, notamment depuis la Cité des sciences et de l’industrie où était organisée une retransmission en partenariat avec l’ESA, le CNES, le CNRS, l’Observatoire de Paris et d’autres partenaires.

Celle-ci s’est déroulée en présence de François Hollande, Président de la République et de nombreuses autres personnalités, dont Claude Catala, président de l’Observatoire de Paris. A cette occasion, nombreux ont été les scientifiques de l’Observatoire de Paris à intervenir pour apporter un éclairage sur les enjeux de la mission.

Applaudissements nourris dans l’auditorium de la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, à l’annonce du succès de l’atterissage de Philae.
Crédit : Observatoire de Paris

Tous ont vécu la descente de Philae comme un moment fort et inoubliable de leur carrière.

Beaucoup d’inconnues

Le 13 novembre 2014, a été rendu public le détail époustouflant des images du sol cométaire délivrées par la caméra CIVA de Philae. Avec encore beaucoup d’inconnues sur leur signification…

Le sol de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko à 40 m d’altitude
Crédits : ESA/Rosetta/Philae/ROLIS/DLR

Les scientifiques espèrent mieux comprendre la composition des comètes, qui sont faites de la même matière que les planètes du Système solaire, au moment de leur formation, il y a 4,5 milliards d’années.

Une moisson de résultats est donc attendue. Mais à ce jour - 14 novembre -, il est encore trop tôt pour donner des interprétations. Il faudra attendre l’analyse des données recueillies par Philae, dont tous les instruments n’ont pas encore été activés.

Quant au destin du robot à court et moyen terme, qui après deux rebonds s’est posé loin du site escompté, il faudra attendre quelques jours pour en savoir plus…