Résumé
On connait aujourd’hui plus de 5 000 exoplanètes, des planètes qui tournent autour d’autres étoiles que le Soleil, mais seules quelques-unes ont été observées directement.
L’imagerie directe de ces planètes reste difficile car elles sont à la fois très proches de leur étoile et beaucoup plus faibles. C’est pourtant une des deux seules façons d’étudier l’atmosphère des exoplanètes, et de comprendre de quoi sont elles constituées, et à terme d’étudier les mécanismes qui mènent à leur formation.
Mais les techniques d’imagerie à haut contraste ont fait des progrès considérables ces dernières années sur les télescopes de 8 à 10 mètres de diamètre.
L’observatoire spatial James Webb est une mission unique qui nous permet de sonder l’atmosphère des exoplanètes dans un régime de longueur d’onde totalement nouveau. Mais il a fallu pour cela concevoir, fabriquer et tester de nouveaux composants optiques : des coronographes stellaires.
Nous passerons en revue les motivations astrophysiques et les avancées techniques qui ont été nécessaires pour garantir une exploitation optimale du James Webb et de son instrument MIRI pour la science exoplanétaire.
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Autre conférence donnée le 6 décembre 2022 Aux Étincelles du Palais, dans le cadre des soirées "les sidérales" en partenariat avec l’Observatoire de Paris - PSL : Voyage de la Voie Lactée aux confins de l’Univers avec le James Webb Telescope par François Hammer, astronome de l’Observatoire de Paris - PSL |
Dernière modification le 25 octobre 2023