Les exoplanètes émettent des émissions radios dont l’origine peut être la magnétosphère de l’exoplanète ou son interaction avec le plasma contenu dans le vent stellaire de son étoile hôte.
Ces phénomènes sont bien connus dans le Système solaire. Ils se manifestent par exemple sous forme d’aurore polaire permettant d’étudier la diversité et les propriétés des magnétosphères planétaires. Mais on sait peu de chose sur leurs équivalents dans les systèmes exoplanétaires.
Le projet EXORADIO vise à mieux comprendre ces mécanismes en les observant pour une diversité de types d’étoiles, de propriétés de vents stellaires, de champs magnétiques et de géométries d’interaction.
Les observations se concentreront sur les basses fréquences radio de 10 à 85 Mhz grâce à l’instrument NenuFAR déployé à l’Observatoire de Paris - PSL sur son site de Nancay.
NenuFAR permettra de mener le plus grand programme de recherche d’exoplanètes aux fréquences radio dans l’hémisphère nord.
Le projet EXORADIO préparera également l’exploration du ciel austral avec SKA (Square Kilometer Array), le futur radiotélescope géant.
Au sein de l’Université PSL Très réputées, les bourses ERC advanced s’adressent chaque année à des chercheuses et chercheurs reconnus pour leurs importantes réalisations scientifiques au cours des dix dernières années. En 2020, plus de 2 500 propositions ont été soumises par des scientifiques européens pour un taux succès de 8% (contre 9,8% l’année précédente). Une édition très sélective. Au sein de l’Université PSL, l’Observatoire de Paris-PSL est l’un des trois établissements-composantes à avoir décroché une bourse. Bravo à tous les lauréats ! |