Ces éruptions ont produit des éjections de masse coronale très rapides, au-delà de 1500 kilomètres/seconde, accompagnées de flux de particules énergétiques. Aucune d’entre elles n’était dirigée vers la Terre. Mais de nouvelles répliques éventuelles pourraient l’être dans les prochains jours, au fur et à mesure que les taches solaires à l’origine de ce phénomène se rapprochent du centre du disque solaire.
Les astronomes de l’Observatoire de Paris, spécialistes de physique solaire au sein du Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique [1] à Meudon, surveillent de près la reprise d’activité de l’astre du jour. Ils disposent actuellement de leurs instruments dédiés au sol, notamment sur le site de Meudon (Hauts-de-Seine) de l’Observatoire de Paris, et aussi des images transmises en extrême ultraviolet par le satellite SDO/AIA de la NASA, et des courbes de lumière enregistrées en rayons X par le satellite météorologie américain GOES. La future mission Solar Orbiter de l’ESA devrait servir à caractériser la propagation de ces éruptions au sein du milieu interplanétaire.
Vidéo
Visualiser le film des quatre éruptions, préparé par les chercheurs de l’Observatoire de Paris, à partir des images SDO :
Images


Savoir +
Consulter le communiqué de presse du 20 décembre 2012 qui indique qu’aucune catastrophe globale n’est à craindre pour les Terriens.
[1] Le Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique LESIA est un département scientifique de l’Observatoire de Paris. Il est associé au CNRS, à l’Université Pierre et Marie Curie, à l’Université Paris Diderot