Le temps est fondamental en astronomie comme en géologie. L’observation de l’Univers primordial repose sur le temps de la physique des particules et de la théorie des champs.
L’astronomie utilise le temps atomique pour ses mesures ultra-précises et ses échelles de temps, menant à une connaissance de plus en plus fine des irrégularités de la rotation de la Terre.
La paléontologie a permis au 19e une datation relative des périodes géologiques ; dans la première moitié du 20e, la géochimie a donné accès à la datation absolue par des mesures isotopiques.
Dans la seconde moitié du 20e, on a pu combiner anomalies magnétiques et datations isotopiques pour construire une échelle des inversions du champ magnétique et déchiffrer la cinématique des plaques. Le calcul des cycles de Milankovitch permet désormais une calibration astronomique de l’échelle des temps géologique.
Du Big Bang à la formation du système solaire, de la naissance de la Terre à l’évolution des espèces, on date les grandes étapes et les accidents de cette histoire du monde, et on tente d’en prédire les évolutions futures.
Cette conférence présentera les avancées scientifiques récentes qui en résultent dans tous les domaines des sciences de la Terre et de l’Univers.
Comité d’organisation
- Nicole Capitaine, astronome émérite de l’Observatoire de Paris, membre correspondant de l’Académie des sciences
- Vincent Courtillot, professeur émérite de géophysique, université de Paris, membre de l’Académie des sciences
- Jacques Laskar, directeur de recherche, Observatoire de Paris, membre de l’Académie des sciences
- Jean-Loup Puget, directeur de recherche émérite au CNRS, Institut d’Astrophysique Spatiale et Laboratoire de physique de l’École Normale Supérieure, membre de l’Académie des sciences
Dernière modification le 8 février 2022