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La Tour Eiffel, transmettrice d’une culture scientifique au féminin

9 février 2024

La France compte dans son histoire scientifique nombre de figures féminines, mais ça ne se sait pas ou moins. Le comité "Hypatie", qui agrège en son sein, parmi les expertes, des astronomes de l’Observatoire de Paris – PSL, œuvre pour une meilleure reconnaissance de cette contribution.

Inscrire 40 noms de femmes scientifiques au deuxième étage de la Tour Eiffel...

Il s’agit ainsi de mettre en lumière des femmes exemplaires, astronomes, mathématiciennes, médecins… éclipsées au cours des âges dans l’histoire des sciences et, de fait, invisibilisées dans la culture qui forge nos consciences.

Ressources vidéo : "Découvrez le projet Hypatie pour la Tour Eiffel" :

C’est l’objectif que s’est fixée l’association étudiante "Défis Sorbonne", présidée par Benjamin Rigaud.

Le lancement du projet "Hypatie pour la Tour Eiffel" s’est déroulé, le 25 octobre 2022, dans la majestueuse salle Cassini de l’Observatoire de Paris – PSL, le jour même où se produisait une éclipse partielle de Soleil : force du symbole.

Cet événement avait rassemblé des invités et personnalités importantes issus du monde de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Lancement du projet Hypathie
Photo de groupe des femmes de sciences - dont notre présidente Fabienne Casoli et les astrophysiciennes : Françoise Combes et Sylvie Cabrit du LERMA - présentes le 25 octobre 2022, à l’Observatoire de Paris, pour soutenir le lancement du projet Hypatie.
© Observatoire de Paris - PSL

Pour sélectionner les noms des prestigieuses savantes à honorer, un comité Hypatie composé d’une trentaine de spécialistes a été constitué, dont font partie Françoise Combes et Sylvie Cabrit, astrophysiciennes à l’Observatoire de Paris - PSL.

Aujourd’hui, le projet Hypatie poursuit sa démarche à travers l’opiniâtreté de Benjamin Rigaud qui, profitant du centenaire de la mort de Gustave Eiffel, a produit et mis en ligne, le 15 décembre 2023, une nouvelle vidéo incitative à la reconnaissance des femmes de sciences :

Affaire à suivre donc.