Cette mission a comme objectif de faire la démonstration des capacités de mesure d’accélération d’un capteur quantique en vol, dans un satellite dédié. L’idée est de préparer la voie à l’exploitation des technologies d’accélérométrie quantique pour des missions de géodésie spatiale dans le futur.
D’une telle mission, est attendue une meilleure précision dans les déterminations du champ de pesanteur terrestre et donc des progrès dans l’observation de la Terre : fonte des glaces, pluies et sécheresses, mouvements de magma et plaques tectoniques...

Cette ambition est portée par la Commission européenne, via des financements de projets dans le cadre du programme "Horizon Europe" et de son plan quantique, et partagée par les agences spatiales française et allemande, le CNES et le DLR, qui coordonnent l’effort européen.
La France sera largement impliquée dans la mission CARIOQA
avec de fortes contributions :
- aussi bien scientifiques via la participation d’équipes du laboratoire SYRTE de l’Observatoire de Paris - PSL, du LP2N et de l’ONERA ;
- qu’industrielles avec la participation des sociétés Airbus Defence and Space SAS et eXail.
Depuis décembre 2022, ces mêmes acteurs participent d’ailleurs activement, avec d’autres partenaires, en particulier allemands, italiens, danois et grecs, au projet "Horizon Europe" CARIOQA-PMP, qui vise à la réalisation et aux tests au sol d’un prototype d’accéléromètre quantique pour l’espace, ainsi qu’à la préparation des futures missions susceptibles d’embarquer ce type de capteurs.