Illustration par défaut

L’API-ProAm de l’Observatoire de Paris - PSL permet de réunir astronomes professionnels et amateurs autour de projets de recherche communs : un parfait exemple de science ouverte et d’ouverture des données.

La pression actuelle sur les grands télescopes français et internationaux, le nombre de nuits attribuées et celles observées réellement, les délais entre la demande de temps et les observations, le budget nécessaire aux missionnaires... sont des facteurs qui pèsent sur la quantité et la qualité des données observationnelles nécessaires aux recherches des astronomes professionnels.

Plusieurs projets des laboratoires de l’Observatoire de Paris nécessitent des observations régulières d’objets célestes et/ou une grande réactivité suite à un évènement particulier. Les astronomes professionnels, seuls, peuvent avoir des difficultés à réaliser ces observations dans la durée et/ou par manque de temps. C’est sur ce constat que des équipes de l’Observatoire de Paris collaborent avec des astronomes amateurs sur des projets de recherche et/ou d’ingénierie.

Les collaborations ProAm présentent de nombreux avantages :

  • La réactivité pour observer : exemple d’alertes immédiates à opposer au processus de demande de temps des télescopes professionnels.
  • La distribution des amateurs : nombre important en isolé ou réunis en association, distribution spatiale quasi-idéale, couvertures du territoire et du monde réparties en longitude et latitude.
  • L’inscription dans la durée : possibilité de suivi d’objets.
  • La diversification : imagerie, astrométrie, photométrie et spectroscopie sont évidemment tous possibles.
  • L’intérêt : participation à l’analyse, à l’alimentation de bases de données, aux développements de logiciels et matériels.
Une coopération gagnante-gagnante

L’API-ProAm de l’Observatoire de Paris permet de réunir astronomes professionnels et amateurs autour de projets de recherche communs.

Les astronomes professionnels contribuent à former les amateurs au cours de missions, séminaires propres aux projets, écoles biannuelles.

D’un autre côté, en alimentant principalement les bases de données publiques ad hoc, les astronomes amateurs permettent aux professionnels de diffuser les résultats conjoints, en publiant les études dans des revues spécialisées.

C’est un exemple parfait de science ouverte et d’ouverture des données. La collaboration Pro/Am de l’Observatoire de Paris est donc l’occasion de diffuser des connaissances scientifiques auprès du public à l’aide des astronomes amateurs qui en sont les relais.

Modifié le 10 janvier 2024