On parle en ce moment beaucoup des exoplanètes, ou planètes extra-solaires. Depuis la découverte en 1995 de la planète 51 Peg b on sait désormais que les planètes de notre Système solaire ne sont plus des exceptions.
L’Encyclopédie des planètes extrasolaires, tenue minutieusement depuis 1995 par Jean Schneider, astronome de l’Observatoire de Paris, au Laboratoire Univers et Théories (LUTH), et récemment secondé par Luca Maltagliati, en dénombre 2 000, le 23 novembre 2015,
Notons que ce nombre n’est pas exact car il y a des planètes plus ou moins confirmées.
Maintenue à jour par une dizaine de chercheurs et d’informaticiens, sous la houlette de Françoise Roques au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (LESIA) et de Pierre Le Sidaner (Observatoire virtuel), cette encyclopédie offre non seulement un panel d’objets très différents les uns des autres - tant par leur masse, leur période de révolution ou encore leur composition -, mais aussi des outils pour faire des statistiques et autres études en ligne sur ces objets.
Actuellement, le nombre de ces objets augmente de plusieurs centaines par an.

Au début, on découvrait principalement des géantes gazeuses comme Jupiter et Saturne, impropres à la vie, mais avec les progrès instrumentaux, les nouvelles planètes mises au jour, petites et rocheuses, qui pourraient ressembler à notre bonne vieille Terre, sont les plus nombreuses.
Ont même été découvertes des planètes flottant librement dans l’espace, qui n’orbitent pas autour d’une étoile.
Pour un état de l’art complet sur les planètes extrasolaires, une seule adresse : http://exoplanet.eu/. C’est l’un des sites web les plus consultés au monde pour ce domaine de recherche.
Référence : Article "La bible des exoplanètes", La recherche, octobre 2014 p. 49