La signature a trouvé son cadre naturel à Toulouse, à l’occasion du Toulouse Space Show 2016, qui réunissait les acteurs académiques et industriels du spatial.
Le protocole permet au CNES d’apporter son expertise sur les activités relevant des systèmes spatiaux et de leurs applications, dans le cadre des enseignements et de la recherche de l’Observatoire.
Sont particulièrement visées les formations de niveau Master de l’Unité de Formation et d’Enseignement de l’Observatoire de Paris, avec d’une part les parcours en recherche astrophysique «Sciences de l’Univers et Technologies Spatiales" et "Dynamique des Systèmes Gravitationnels" et d’autre part le parcours d’ingénierie spatiale "Outils et Systèmes de l’Astronomie et de l’Espace ».
La convention couvre également le déploiement d’enseignements pour le Master « Espace et Applications » de l’Université des Sciences et Technologies de Hanoï porté entre autres par les deux établissements.
En plus de renouveler cette collaboration bien rodée pour les enseignements de Master, le protocole l’a élargie aux nouvelles activités qui se développent dans le domaine des nouvelles échelles de satellites, dont les nanosatellites.
La convention inclut donc les activités du Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique de l’Observatoire de Paris et du Laboratoire d’Excellence « Exploration Spatiale des Environnements Planétaires » de la ComUE Paris-Sciences-Lettres pour la formation de formateurs de l’Observatoire de Paris aux outils PASO (Plateau d’Architecture des Systèmes Orbitaux) du CNES.
A la veille de la signature de la convention, le CNES lançait le "club nano", sur le thème "Vers une nouvelle dynamique pour le marché des nanosatellites".
L’Observatoire de Paris y avait pour sa part présenté les activités de C²ERES, le Campus et Centre de Recherche pour l’Exploration Spatiale de la ComUE Paris-Sciences-Lettres.