<< La pollution lumineuse qualifie à la fois la présence nocturne anormale ou gênante de lumière, ainsi que les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur la faune, la flore, la fonge (le règne des champignons), les écosystèmes ainsi que les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine.
Comme celle de la pollution du ciel nocturne, qui la remplace parfois et qui désigne particulièrement la disparition des étoiles du ciel nocturne en milieu urbain, la notion de pollution lumineuse est apparue dans la deuxième moitié du XIXe siècle et a évolué depuis.
À la fois piège écologique, barrière immatérielle et perturbateur endocrinien pour de nombreuses espèces, elle se distingue des nuisances lumineuses en ce qu’elle affecte également les écosystèmes et les humains ; l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) recommande en 2014 aux collectivités de l’inclure parmi les indicateurs de pression sur la biodiversité. Elle est souvent associée à la notion de gaspillage d’énergies, dans le cas d’un éclairage artificiel inadapté et s’il constitue une dépense évitable d’énergie. >>
Cycle de rentrée scientifique de l’Université PSL Temps fort de la rentrée, ce cycle évènementiel et scientifique est le reflet de la culture pluridisciplinaire de l’Université PSL et témoigne d’une volonté commune à tous ses établissements composantes de contribuer aux grands défis de notre époque et d’un engagement pour un monde durable. Consulter l’ensemble du programme : 8 conférences et 2 projections-débats sur le thème "Ville durable" |