Les preuves de la matière sombre aux differentes echelles astronomique

Samedi 13 octobre 2018 à 16h30
Amphithéâtre Charpark, Lpnhe - Tour 22 -
Université Pierre et Marie Curie, place de Jussieu, Paris Ve.

Samedi 13 octobre 2018, lors du marathon de conférences gratuites par l’UPMC, François Hammer, astronome à l’Observatoire de Paris - PSL, présente une question passionnante inscrite au cœur de l’actualité scientifique : "Les preuves de la matière sombre aux différentes échelles astronomiques".

Le marathon des conférences gratuites à l’UPMC fait l’état des lieux de nos connaissances sur l’Univers entre infiniment grand et infiniment petit.

Dans ce cadre, François Hammer astronome de l’Observatoire de Paris - PSL au GEPI (Galaxies, Étoiles, Physique et Instrumentation) intervient une thématique passionnante : "les preuves de la matière sombre aux différentes échelles astronomiques".

A la fin des années 1970, la présence de matière sombre a été invoquée pour expliquer l’excès de rotation des grandes galaxies spirales, découvert à de grandes distances. Cela a été ensuite étendu aux amas de galaxies, puis aux galaxies naines.

François Hammer revisitera l’ensemble de ces preuves vérifiant, point par point, ce que l’astrophysique peut aujourd’hui dire, et ne peut pas encore dire, y compris pour des raisons de détectabilité.

Seront examinés conjointement les points suivants :

  • le fait que les galaxies spirales, résultant de collisions majeures, pourraient ne pas être en équilibre dynamique ;
  • le fait que la détection de gaz très chauds est encore impossible dans les halos de galaxies ;
  • le fait que les galaxies naines aux alentours de la Voie Lactée ne contiennent pas, semble-t-il, de matière sombre.

Pour en savoir plus : https://www.obspm.fr/plus-besoin-de-matiere-sombre.html

Cette galaxie sphéroïdale naine dans la constellation de Fornax se situe dans le halo de notre Voie lactée ; elle fait partie de l’échantillon des 17 galaxies de ce type, dont la dynamique a été analysée par les astronomes de l’Observatoire de Paris – PSL et du CNRS.
© : ESO/Digital Sky Survey 2