Depuis les travaux de l’astronome Jean-Baptiste Biot sur la chute de la météorite de l’Aigle en 1803, nous savons que les météorites proviennent de l’espace. A la même époque (1801) Guiseppe Piazzi découvre Ceres, le premier astéroïde.
Les études sur ces deux classes d’objets ont commencé sans réel contact dans la mesure où l’on ne connaissait pas les orbites des météorites que l’on collectionnait.
Les progrès récents de la cosmochimie ont imposé d’avoir une approche commune en particulier pour les modèles de formation du Système solaire : les météorites nous servent par exemple pour dater l’âge de notre Système solaire (4,571 Ma). Il reste à connecter le monde de 750 000 astéroïdes connus à celui des météorites.
Pour cela, il n’y a pas d’autre choix que de développer des réseaux de surveillance pour détecter les bolides à l’origine des météorites pour calculer à la fois leur zone de chute ainsi que leur orbite.
Le réseau FRIPON, financé par l’ANR, est constitué de 100 caméras et couvre le territoire français. Seront montrés les premiers résultats du réseau avec les premières campagnes de recherche.
En collaboration avec le Département de Géosciences.
Suite à des débordements des mouvements étudiants et à des dégradations à l’ENS, il n’est pas certain que l’accès libre au 45 rue d’Ulm soit rétabli, par conséquent il est demandé de s’inscrire au plus tard le vendredi 1er juin au 01 43 26 59 02 ou à contact chez bureau-des-longitudes.fr
Dernière modification le 8 février 2022