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12 décembre 2013

Le satellite de l’ESA, l’agence spatiale européenne, a été envoyé dans l’espace par une fusée Soyouz ce jeudi 19 décembre 2013 depuis le Centre spatial guyanais. La mise à feu du lanceur a eu lieu, comme prévu, à 10h12 (heure de Paris). Le satellite a été libéré dans l’espace 42 min après le décollage. Il devrait maintenant mettre un mois pour atteindre le point de Lagrange L2, un point très spécial du système solaire.

A peine Hipparcos (1989-1993), première mission d’astrométrie spatiale, était-elle achevée, que déjà les scientifiques imaginaient le projet qui s’ensuivrait : Gaia, mission-phare du programme scientifique de l’Agence Spatiale Européenne.

Le lancement de Gaia, jeudi 19 décembre 2013, était très attendu par la communauté scientifique.

Et notamment à l’Observatoire de Paris où les équipes de trois de ses départements - le laboratoire Galaxies, étoiles Physique et Instrumentation - GEPI, l’Institut de mécanique céleste et de calculs des éphémérides - IMCCE et le département Système de référence Temps-Espace – SYRTE sont très mobilisées autour de ce projet, depuis ses origines.

Gaia est clairement affiché au rang des priorités scientifiques de l’Observatoire de Paris.

Le volume attendu des données à traiter est colossal, de l’ordre du "pétaoctet". Un consortium - le Data Processing and Analysing Consortium (DPAC) - a été mis en place à cet effet, rassemblant 25 pays européens.

Plus de 30 membres de l’Observatoire de Paris font partie du DPAC, et travaillent sur de nombreux aspects du traitement des données (spectroscopie, objets du systèmes solaires, binaires et exoplanètes), simulations, éphémérides et observation du satellite, validation finale du Catalogue.

Pour tout savoir sur Gaia au jour le jour, les scientifiques de l’Observatoire de Paris ont mis en place un site dédié à cette grande aventure spatiale, dans laquelle ils sont impliqués depuis l’origine.

site web Gaia