Les relations agitées du Soleil et de la Terre révélées par les aurores boréales

Jeudi 28 mai 2015 à 15h30
Salon Culture et Jeux Mathématiques, place Saint Sulpice
Paris 6è

Le jeudi 28 mai 2015, au Salon Culture et Jeux Mathématiques, Fabrice Mottez chercheur au CNRS au Laboratoire Univers et THéories (LUTH) de l’Observatoire de Paris, vous présentera la conférence : Les relations agitées du Soleil et de la Terre révélées par les aurores boréales.

Pour admirer la plus grande parade que le ciel nocturne puisse nous offrir, il faut se rendre dans des régions proches des cercles polaires. On peut alors, pourvu d’un peu de chance, y observer comme de grands voiles colorés qui traversent en dansant le ciel d’un horizon à l’autre. Ce sont les aurores polaires, aussi appelées aurores boréales (au nord) et aurores australes (au sud). Il a fallu attendre la seconde moitié du vingtième siècle, avec l’avènement de l’ère spatiale, pour acquérir les premiers indices fiables sur leur nature et leur origine. Les aurores se révélèrent alors comme la manifestation lumineuse assez proche (moins de 400 kilomètres d’altitude) d’un phénomène qui englobe l’environnement lointain de la Terre (jusqu’à plus de 100 000 kilomètres de distance). Et le moteur de tout cela est un vent peu dense et très rapide qui nous vient du Soleil, en interaction avec une grand machine molle gouvernée par le champ magnétique terrestre : la magnétosphère. Au cours de cette conférence, je livrerai quelques éléments d’explication pour mieux comprendre l’origine de ce merveilleux phénomène.

Aurora boreale sul Bear Lake (Lago degli Orsi) in Alaska

Passionné d’astronomie depuis l’enfance, Fabrice Mottez est chercheur au CNRS, exerçant son activité au Laboratoire Univers et Théories (LUTH) de l’Observatoire de Paris. Il étudie les effets des champs magnétiques des étoiles et des planètes sur leur environnement. Il a commencé sa carrière avec l’étude des aurores polaires de la Terre, et ce sujet ne l’a pas quitté depuis. Il a aussi publié des travaux de recherche sur la planète Jupiter et son satellite Io, sur la simulation numérique, et sur l’environnement d’étoiles très petites - les pulsars.