Si les graines survivent dans l’expérience spatiale, ceci montrera que des formes dormantes de la vie, telles les graines de plantes, pourraient être disséminées à travers l’espace, par exemple suite à l’impact d’un météorite sur la Terre.
Les astronautes vont poser les graines de plantes (Arabidopsis thaliana et tabac) à l’extérieur du module Columbus, où elles seront exposées pendant 18 mois aux rayonnements UV et cosmique traversant des fenêtres de fluorure de magnésium. L’expérience comporte également des mutants génétiques déficientes en flavonoïdes, les molécules qui sont normalement protectrices contre le rayonnement UV et VUV du soleil.
Des graines portant un gène de bactérie vont permettre des mesures physiques et biologiques des effets des conditions spatiales sur un segment spécifique de l’ADN. Après leur retour sur Terre, on déterminera leur capacité de germination et l’ampleur des mutations subies. La survie eventuelle des graines montrera que les formes de vie dormantes pourraient résister aux températures extrêmes, au vide, et aux rayonnements UV et cosmique qui existent dans un transfert interplanétaire de la vie.
L’équipe est composée de : David Tepfer (INRA, Versailles), Andreja Zalar (INRA, Versailles), and Sydney Leach (LERMA, Observatoire de Paris)